samedi 5 novembre 2011

TOUT SUR LES SOUTIENS DE LA REBELLION ET DU CAMP OUATTARA, LES SOURCES DU FINANCEMENT POUR LA DESTABILISATION DE LA CÔTE D’IVOIRE DEPUIS HOUPHOUET JUSQU’AU PRESIDENT GBAGBO. LES HOMMES DU PALAIS QUI ONT TRAHIT HOUPHOUET, BEDIE ET GBAGBO.

Une information transmise le jeudi 24 octobre 2002 en soirée, fait état qu'une société britannique de négoce, récemment implantée au Ghana et en Côte d'Ivoire : ARMAJARO, a remis, ces dernières semaines, une somme importante à un groupe de personnes dans le but d'entreprendre une déstabilisation de la Côte d'Ivoire.

La somme serait au minimum de cinquante millions de dollars américains, soit environ une trentaine de milliards de francs CFA.


Cette information, qui a été validée auprès de traders de cacao, des banquiers internationaux, des financiers et des sources politiques proches des milieux d'affaires américains radicaux, donne une explication plausible, très vraisemblable et hautement probable, sur l'origine de la principale source de financement de la rébellion armée du nord débutée en Septembre 2002. 


Cette information met en évidence les objectifs réels poursuivis par les auteurs de ce financement des rebelles dirigé par Soro Guillaume et très proche d’Alassane Ouattara ; elle permet d'expliquer en partie, de comprendre et de relier toute une série d'évènements qui ont marqué depuis plusieurs mois la vie économique de la Côte d'Ivoire et notamment dans le secteur clé du cacao. 


Amajaro et AIG Fund : les financiers de la déstabilisation 


Armajaro : cette société de négoce, dont les bureaux sont à Londres, mais dont le siège social est basé dans un paradis fiscal – les îles Vierges britanniques– est dirigée par Anthony Ward. L'an passé, ce négociant britannique a été l'un des principaux fournisseurs de cacao du groupe agroalimentaire américain ADM, une société présente en Côte d'Ivoire dont les intérêts sont très étroitement liés à ceux de
Sifca, Sifca Coop et d'Anaproci Sa.


Armajaro dispose d'un agrément d'exportateur de cacao en Côte d'Ivoire depuis peu de temps.


La filiale ivoirienne d'Amajaro est associée avec Daniel Usher qui est un proche de Georges Ouegnin, lui-même ayant été l'interface entre Anthony Ward et Houphouët-Boigny lors de la guerre du cacao en 1988-1991.


Daniel Usher est également très proche d'Ali Anjani, un trader de sucre, proche de Victor Nembelissini qui assurait, à l'époque où il travaillait à Equator Bank ses financements. Daniel Usher et Victor Nembelissini sont très proches d'Alassane Ouattara et d'Yves Lamblin, même si les relations entre les deux hommes sont marquées par un violent antagonisme.


Au Ghana, Armajaro est dirigé par Steven White, un financier britannique expert de la gestion des fonds d'investissement spécialistes des matières premières sur les marchés à terme ainsi que des montages financiers mettant en jeu des sociétés financières off-shore.


L'essentiel des financements destinés aux rebelles auraient transité par la branche ghanéenne d'Amajaro. Plusieurs transferts de fonds en provenance de Londres, de l'ordre de 1,250 million de dollars (820 millions de francs CFA) à chaque fois, ont été
identifiés par les Services spécialisés, ces dernières semaines. Certains de ces transferts en liquide ont été opérés et convoyés entre Londres et Accra par Monsieur Maignan, un homme d'affaires français qui, dans un passé récent, était l'homme de confiance pour les opérations financières de plusieurs dirigeants du PDCI.

Armajaro a été fondée par les anciens de Phibro (Philip Brothers), il y a cinq ans. Armajaro, durant ces quatre dernières années, a été impliquée à plusieurs reprises
dans des « étranglements de marché » sur le marché à terme de Londres en association avec plusieurs fonds de pensions (AIG Fund, Tiger Fund du financier
américain Georges Soros un proche de Victor Nembelissini et d'Alassane Ouattara, African Managment Fund, un fond d'investissement diversifié opéré en partie par la banque sud-africaine Absa, dirigé par Paul Martin, un ami de Frank Kennedy d'Equator Bank et de Victor Nembelissini). Anthony Ward est le conseiller cacao de Mama Ndyaye d'AIG Fund. 


Les fondateurs d'Armajaro ne sont pas des inconnus en Côte d'Ivoire.


Ils ont été des acteurs majeurs de la guerre du cacao en 1990. (pour plus d'informations sur la guerre du cacao, cliquez ici)

 A cette époque, pour limiter la sortie de cacao de Côte d'Ivoire, Anthony Ward et Derek Chambers n'avaient pas hésité à financer des troubles en pays Krou.

Anthony Ward ainsi que Derek Chambers disposent d'un réseau important de relations dans le monde politique ivoirien, notamment au PDCI, ainsi que des attaches avec plusieurs responsables du RDR. Ces liens étroits se sont noués lors de la guerre du cacao et se sont renforcés avec le règlement du dossier cacao qui opposait la Côte d'Ivoire à Phibro au début des années quatre-vingt-dix. Les deux hommes entretiennent d'étroites relations avec Georges Ouegnin, qui a été leur go-between avec les autorités politiques ivoiriennes de l'époque, et avec Daniel Usher, qu'ils ont financés (SICC) et avec lequel Anthony Ward s'est associé en début d'année pour installer Amajaro en Côte d'Ivoire.

Quelques années auparavant, ces mêmes traders, dans la même structure (Phibro) avaient activement participé au montage du volet financier du coup d'état contre Salvador Allende au Chili.

Cette participation, couplée aux positions de Phibro sur les marchés à terme du cuivre de Londres (LME) et de New York (Comex), avait permis à ces traders d'engranger une plus-value estimée à 14 milliards de dollars américains.

Avant d'être trader chez Phibro, Anthony Ward a appartenu au MI 5, le service secret britannique.

Certains des ex-traders métaux de Phibro ont été, à une époque récente, lourdement impliqués dans des opérations de déstabilisation dans l'ex-Zaïre, notamment pour le contrôle de la production de coltran, un alliage métallique stratégique. Cette participation a été mise en évidence dans un rapport des Nations-Unies sur le pillage des richesses minières du Congo démocratique. (Voire aussi "Du Zaïre De Mobutu Au Congo De Kabila"). Une partie des financements pour ces opérations a transité par les banques sud-africaines Absa et Equator.

Plus récemment des membres de cette équipe de traders, dont certains ont rejoint le broker américain Refco, en association avec AIG Fund, ont participé à deux tentatives de déstabilisation du Président Hugo Chavez du Venezuela. Le motif étant, cette fois, le pétrole.


AIG Fund: Ce fond d'investissement de droit américain basé à New York, spécialiste des placements sur les marchés à terme de matières premières, est une filiale du premier assureur américain, AIG. Sa branche « fond d'investissement » sur les marchés de matières premières est dirigée par le sénégalais Mama Ndyaye.

Cet homme est très lié aux familles Diouf, (actionnaire indirect du groupe de négoce américain ADM, premier utilisateur mondial de cacao) et Wade, ainsi qu'à plusieurs personnalités ivoiriennes dont l'actuel directeur de la CAA, Victor Nembelissini, un proche d'Alassane Ouattara. C'est également un proche d'Yves Lamblin, le président du groupe Sifca, un groupe agro-alimentaire ivoirien très endetté (130 milliards de francs CFA, après intégration de la totalité des dettes des filiales), proche de la cessation de paiement.


Mama Ndyaye est également un proche du banquier français Jean-Luc Lecorre, directeur d'African Merchant Bank, principal créancier de Sifca, et membre actif du Club Jean Jaurès.


Ces trois dernières années, AIG Fund a participé en association avec Armajaro, à plusieurs opérations de déstabilisation sur les marchés à terme du cacao de New York et de Londres.


A la veille des attentats du Word Trade Center en septembre 2001, AIG Fund contrôlait plus de 150.000 tonnes de cacao en filière sur les marchés à terme. Ce
cacao a été transféré à Armajaro entre novembre et décembre 2001.

L'attentat du World Trade Center ainsi que la chute du marché des actions depuis près d'un an ont entraîné de très lourdes pertes pour AIG Fund qui cherche depuis à
rattraper ces moins-values par une participation intense sur les marchés à terme du cacao.

Le mécanisme de financement des rebelles: 


Selon une source américaine, confirmée par des informations concordantes en provenance des mondes du négoce, de la finance et de sources internes aux milieux radicaux américains, Armajaro a fait parvenir aux différents acteurs de la rébellion une somme de l'ordre de 50 millions de dollars américains, soit 35 milliards de francs CFA. Ce montant est corroboré par des informations qui sont remontées au Renseignement militaire ivoirien, ainsi qu'aux services maliens.


Amajaro et ses associés dans l'opération disposent des moyens financiers et des motifs suffisants pour lancer une opération de déstabilisation majeure dont la principale victime est l'Etat de Côte d'Ivoire. Le mécanisme s'est peu à peu mis en place, et ce, à partir de la fin novembre 2001.


Une mécanique infernale


A l'origine de l'opération, il s'agit essentiellement d'une opération financière à très haute rentabilité, dont l'objectif final n'était pas une déstabilisation de la Côte d'Ivoire, mais l'obtention d'un gain considérable sur les marchés à terme du cacao et sur la revente des stocks de cacao physique entreposés dans les ports européens.

La nécessité d'une déstabilisation de la Côte d'Ivoire s'est imposée, à partir de juillet, lorsqu'il est apparu évident aux initiateurs de l'opération cacao, Armajaro et AIG Fund, que la gestion de leurs positions sur les marchés à terme du cacao, à partir de la fin juin, nécessitait un passage à une dimension supérieure pour sauvegarder un gain potentiel s'inscrivant dans une fourchette de 500 à 800 millions de dollars américains, soit 280 à 450 milliards de francs CFA.


La nécessité d'une déstabilisation s'est avérée indispensable après que l'enterrement de la réforme cacao en Côte d'Ivoire soit devenu un fait acquis alors que la botanique et les prévisions de récolte sur la campagne principale 2002/2003 ont déjoué en partie les résultats escomptés par l'échec de la réforme de la filière cacao en Côte d'Ivoire.

En juillet les anticipations laissaient présager une bonne récolte principale 2002/2003 (980.000 à 1 million tonnes). Cette prévision s'appuyait sur un usage en forte hausse des engrais et des produits phytosanitaires dans les plantations de cacao par les planteurs lié à une amélioration sensible du revenu paysan.


La chronologie


L'opération Amajaro débute en novembre dernier avec le transfert à Armajaro de la quasi-totalité de la position cacao d'AIG Fund. Le reliquat est transféré à ADM Etats-Unis.


A partir de ce moment, Armajaro achète sur le marché à terme près de 650.000 tonnes de cacao-papier et constitue un stock de 210.000 tonnes, soit 5% de
l'offre mondiale de cacao. Acheté entre 750 et 900 livres la tonne, cette position cacao est valorisée à plus de 1.400 livres la tonne, soit un gain de … 85% à la fin juin 2002. 


L'envol des cours sur le marché à terme a poussé les utilisateurs de cacao, les broyeurs, à réduire considérablement leur taux de couverture (stock).
Ils abordent la pleine saison (octobre-décembre 2002) avec des stocks à minima.

Pour obtenir une valorisation maximum des stocks, qui ont été bloqués par Armajaro jusqu'à la fin novembre afin de réduire les coûts de stockage, il faut que le cacao ivoirien de la nouvelle récolte arrive le plus tard possible sur le marché international.

Ce retard doit permettre à Amajaro de réaliser une plus-value de 500 à 800 millions de dollars américains.


Les obstacles à lever 


Pour parvenir à cette fin, Amajaro et AIG Fund ont opéré en plusieurs étapes.

Dès novembre dernier, puis en décembre, Anthony Ward estime que la réforme cacao en Côte d'Ivoire est un obstacle majeur à son opération sur le marché à terme.


Il s'agit de faire capoter la réforme. Pour arriver à cette fin, trois axes d'intervention seront retenus : Un axe institutionnel via un intense lobbying auprès de la Banque Mondiale et surtout auprès du FMI, qui en théorie n'a pas de compétence en matière agricole et d'organisation de filière ;

Un axe « politique » avec des interventions soutenues par divers relais auprès du ministre des Finances ivoirien Bouhoun Bouabre et ses collaborateurs, via Victor Nembelissini. Deux axes secondaires d'intervention sont également retenus pour « casser la réforme » avec pour relais Patrick Achi, ex-délégué général au cacao sous le régime Guei et Emile Boga Doudou dont la fonction implicite est de convaincre l'épouse du Président, Simone Gbagbo, que la réforme de la filière cacao telle qu'elle est organisée va à l'encontre des intérêts des notables FPI dans sa zone d'influence (partie du pays Akan) . Un relais secondaire passe également par l'ex-Premier ministre du général Guei, Seydou Diarra. Ce dernier va intervenir via ses « petits », Patrick Achi et Edouard Messou;

Un axe local par le biais de relais locaux dans la filière ivoirienne du cacao tel que l'Anaproci d'Henri Amouzou, Sifca d'Yves Lamblin, l'UNOC de Jacques Mangoua et des banquiers du cacao, tel que Jean-Luc Lecorre d' AMB-BIAO. Cette action s'appuie également sur des personnes disposant d'un accès direct au couple présidentiel tel que Guy-Alain Gauze, ex-ministre PDCI des Matières premières, ou Illa Donwahi, P-D-G de Delbau, franc-tireur de la filière cacao.

Une réunion est organisée à Paris entre des représentants de Refco Etats-Unis (Chicago, New York), d'Amajaro et de André Souhma d'ACE.


A ces deux réunions participent pour le ministère ivoirien de l'Economie et des Finances, Oussou Kouassi, tandis que Bouhoun Bouabre, reçoit la visite de l'équipe de Refco à son hôtel, le Marriott de Neuilly.


Le principe de l'arrêt de la réforme de la filière cacao, donc des ventes à terme, est arrêté dès ce moment. Cette décision est prise unilatéralement par le ministre des Finances sans en référer ni au Président, ni au Premier ministre.


Cette décision est habillée pour la partie ivoirienne par le transformation de la CAA en une banque de développement destinée à financer les coopératives de producteurs et à fournir à ces derniers une assurance garantie prix bord champs.

L'éviction, en février, du ministre de l'Agriculture de l'époque, Alphonse Douati, puis son remplacement par un proche de l'Anaproci, rend possible l'avancement du plan initié par Amajaro et AIG Fund : une désorganisation de la filière cacao. Systématiquement, les propositions en provenance de la Primature sont combattues. La mise en place des institutions nécessaires à la mise en place de la réforme sont différées et lorsqu'elles parviennent à être installées, leur contenu est dénaturés à
l'exemple du FRC.


Parallèlement, Victor Nembelissini, qui, jusqu'en septembre 2001, alors qu'il se trouvait aux Etats-Unis, était l'un des plus virulent critique de la politique économique ivoirienne totalement en phase avec les attaques d'Alassane Ouattara où il vilipendait la gestion FPI, arrive à la tête de la CAA. Il découvre tout l'intérêt que sa structure, la CAA, peut tirer de la mise à mal de la réforme de la filière cacao et d'une participation active à l'opération lancée par Armajaro. Il prend langue dès lors avec Paul Martin d'Absa et propose des financements, de fait à fonds perdus, à Sifca Coop et à ses satellites.


En proposant un système de garantie de prix articulé sur le marché des options cacao et en prenant des positions identiques à celles prises par Anthony Ward via Refco Etats-Unis, la CAA est en mesure de se renflouer en partie en s'appuyant sur le réseau Sifca Coop d'Henri Amouzou et sur le couple Sifca-ADM d'Yves Lamblin ainsi que Mimran/Diouf, actionnaires d'ADM. Pour réaliser cet objectif, il est nécessaire que le prix du cacao en Côte d'ivoire soit libre et qu'une réforme reposant sur des ventes à terme qui garantissent la transparence des prix soit abandonnée. Pour obtenir un appui des planteurs pour cette option, Victor Nembelissini n'hésite pas à leur faire miroiter un quasi-monopôle dans la commercialisation intérieure du cacao. L'Anaproci, le FDPCC, Henri Amouzou et San San Kouao mordent à l'hameçon, sans forcement en deviner les enjeux réels.


Des éléments concordants laissent à penser que la CAA, via des fonds off-shore contrôlés par la banque sud-africaine Absa, a pris des positions sur le marché
des options cacao.


Ces achats d'options sur des niveaux définis par Refco et AIG Fund donnaient la certitude à la CAA de n'avoir rien à rembourser aux planteurs en raison d'un prix garanti bord champs relativement bas (650 francs cfa du kilo).


En revanche, la CAA était assurée de conserver à son profit la totalité des gains occasionnés par ses positions sur le marché des options cacao.


Cette construction donne lieu à de multiples rencontres à New York entre Bouhoun Bouabre, Zohore, Victor Nembelissini, Refco Chicago, ACE d'André Souhma. Cette construction est renforcée par le choix « d'experts » complaisants de la Banque mondiale, violement opposés au principe d'une commercialisation intérieure et extérieure ordonnée du cacao par la Côte d'Ivoire.


Parallèlement, Anthony Ward et une partie du staff dirigeant d'Amajaro multiplient les rencontres avec Henri Amouzou du FDPCC, Anaproci et Sifca Coop pour finaliser un circuit privilégié d'approvisionnement et les convaincre que la réforme de la filière cacao doit s'arrêter.


Le passage à la déstabilisation de l'Etat


Logiquement, l'opération financière Amarajo aurait du s'arrêter à ce niveau. Mais la botanique est venue déjouer en partie ce plan.


Dès la fin juin 2002, il est apparu évident que la récolte principale ivoirienne serait au moins égale à la précédente, si ce n'est supérieur en raison d'une forte augmentation de l'usage des engrais entraîné par la hausse des cours du cacao.


Dans ce contexte, le portage par Armajaro et AIG Fund sur les marchés à terme d'une position de 650.000 tonnes devenait aléatoire et les espoirs d'un gain mirifique (500 à 800 millions de dollars) s'éloignaient si le cacao ivoirien sortait en temps et heure à partir d'octobre.


Dès la mi-juillet, Armajaro, en interne, évoquait la possibilité de dégager une somme de l'ordre de 50 à 80 millions de dollars pour « tenir le marché ».


Dès cette époque, plusieurs traders, et encore récemment Sucden, estimaient plus que probable qu'Armajaro pour « sauver » 500 millions de dollars « n'hésiterait pas à entreprendre un coup ».


La révolte des « mutins »


Les réseaux d'Anthony Ward et de Mama Ndyaye ont été mis en action afin d'identifier un terreau fertile à une forte perturbation des sorties de cacao de Côte
d'Ivoire (comme déjà expérimenté avec le peuple Krou dans les années 90).

L'existence de déserteurs de l'armée ivoirienne au Burkina Faso, au Ghana et au Mali, doublée d'un mécontentement latent des populations du nord de la Côte d'Ivoire à l'encontre du pouvoir central, a servi de cadre à l'opération.

Dès lors, un habillage politique (RDR) et revendicatif (MPCI) a pu être utilisé pour masquer les buts purement financiers poursuivis par Armajaro, AIG Fund et la CAA.

Il est d'ailleurs à noter que dès la première semaine, les mutins ont abandonné de fait l'objectif d'une descente vers Abidjan pour se redéployer vers les zones de la boucle cacao et entraîner les perturbations que l'on sait dans la collecte du cacao
dans la boucle principale.

Ce redéploiement a eu pour effet de pratiquement assécher les sorties de fèves sur San Pedro (15.000 tonnes semaine, soit trois fois moins que la normale
en pareille période).

Par voie de conséquence, les cours du cacao se maintiennent au-delà des 1.400 livres la tonne.

Surtout, les stocks de fèves aux mains d'Armajaro sont valorisés à leur maximum par les achats de broyeurs en mal de fèves pour la préparation des fêtes de Noël et de fin d'année.


C'est ainsi qu'un investissement de 50 millions de dollars génère une plus value de l'ordre de 500 à 800 millions de dollars américains.


En conclusion 


Si le gain est considérable – de 500 à 800 millions de dollars -, l'investissement consentit par Amajaro et AIG Fund est à la hauteur des gains à réaliser.


Entre les coûts d'entrée sur le marché, le stockage, les appels de marges sur les marchés à terme et les financements divers, la mise initiale est de l'ordre
de 2 à 2,5 milliards de dollars, soit 1.300 milliards de francs cfa.


L'ampleur de la mise impose à ces promoteurs, une obligation de résultats.


Peu importe qu'un Etat soit durablement déstabilisé, - il faut se souvenir que le Chili a mis cinq ans pour se remettre d'une crise d'une année -. L'opération initiée par Armajaro et AIG Fund est trop avancée pour être arrêtée.

On comprend mieux les très violentes attaques lancées contre la réforme de la filière cacao et contre les personnalités qui la défendent.

On comprend également les menaces répétées dont ont fait l'objet les rares personnes capables de décrypter l'opération en cours.

Ce genre de manipulation, contrairement à ce que l'on pourrait penser, ne nécessite qu'un nombre très réduit de personnes partageant le secret.

Au plus une dizaine de personnes chez Armajaro, AIG Fund, Refco, disposent des éléments complets du puzzle.

Il est évident également qu'au niveau ivoirien, Victor Nembelissini a disposé de la quasi totalité des cartes et des enjeux. D'ailleurs, il avait prévu un départ définitif pour les Etats-Unis à la fin décembre de cette année.

Pour le reste, des bribes d'informations sur l'enjeu réel ont dû être diffusées à un certain nombre d'acteurs ivoiriens, qui ont été « rémunérés » en miettes mais qui ne disposaient pas de la finalité réelle de l'opération.

Ainsi, il est probable, sans toutefois en avoir la certitude, que le ministre des Finances, Bouhoun Bouabre a été impliqué dans l'opération sur la base de son âpreté au gain, mais la technicité de l'opération exclut qu'il ait été mis dans la totalité du secret.

De même, son directeur de cabinet est impliqué à la marge.


Il est évident qu'Henri Amouzou a plus été utilisé dans cette opération, il en est de même pour l'Anaproci qui a eu un rôle d'élément déstabilisateur, mais qui n'ont pas perçu la totalité des enjeux en cause.

En revanche, il est a peu près certain qu'ADM, du moins les actionnaires reliés à la famille Diouf et Mimran, ainsi qu'Yves Lamblin et son banquier African Merchant Bank ( Jean-Luc Lecorre) ont été « initiés » à des degrés qui restent à définir.

Les acteurs « politiques » proches du PDCI ou du RDR ne paraissent pas être des acteurs directs de cette déstabilisation de la Côte d'Ivoire. Ils ont agit plus par opportunisme en fonction des circonstances que comme des maîtres d'œuvre de l'opération. Les mutins, du moins pour les hommes impliqués dans les opérations
sur le terrain en Côte d'Ivoire, paraissent ne pas avoir disposé de la totalité des cartes et semblent plus avoir été manipulés qu'être des acteurs concepteurs. Ils ont profité d'une opportunité importante de financement sans trop s'inquiéter ou s'interroger sur l'origine réelle des fonds dont ils disposaient.


Néanmoins, les initiateurs de l'opération ont joué indirectement sur un terreau favorable et ont tout a été fait pour les mettre en avant de telle manière que l'arbre masque la forêt. La subtilité de l'opération montée par Armajaro et AIG Fund est telle que les acteurs et les appuis indirects ont disposé dès le début de l'opération en décembre d'une marge d'autonomie considérable. Elle a été d'autant plus grande que leurs actions sur le terrain ivoirien entraient parfaitement en phase avec les objectifs financiers poursuivis par Armajaro et AIG Fund.


Il est aussi évident que des gouvernements étrangers et notamment une frange de l'Administration américaine a été mise au courant d'une partie de l'opération.


Il suffit de savoir que lors des opérations précédentes de déstabilisation d'un Etat, AIG Fund a demandé un blanc-seing et a présenté, une partie de ses objectifs, à l'Administration américaine.


Selon la même source, l'Ambassadeur de France en Côte d'Ivoire a été partiellement informé du volet financier de cette opération en début de semaine passée.

 

mardi 1 novembre 2011

Tout est accompli

Mais on s’en fout de ses états d’âme. Ce qu’il craint arrivera. Non par ma volonté. Non pas par celle des troupes d’élites qui ne lui feront jamais allégeance. Mais par l’effet conjugué de la haine bestiale contre les uns et de la désillusion des autres, qui ont fini par créer plus vite que prévu, les conditions pour que cela arrive.
D’abord parce quel “Ivoirien” créé par la France, n’a aucune légitimité en Côte d’Ivoire. Il le sait. La France le sait. L’ONUCI le sait. Donc six mois après l’Imposture la plus vile de l’histoire de l’Afrique, ce menteur né, faussaire par vocation, qui prétendait avoir été voté à 80% dans les casernes, ne peut pas réarmer et laisser les Gendarmes ou les policiers patrouiller seuls pour assurer leur mission régalienne de sécurité.
Mieux, ils sont toujours privés d’armes et tous leurs mouvements sont encadrés par des soldats de l’ONUCI ou dela Licorne qui gardent des mitrailleurs lourds pointés sur eux quand bien mêmeils savent qu’ils n’ont pas d’arme.
Cela suffit par convaincre le simple observateur que Ouattara a menti comme d’ordinaire au Monde entier et que le jour où ceux qui l’ont “voté à 80%” reçoivent des armes et des munitions, ils le font sauter dans les minutes qui suivent.
Mais la crainte ne réside pas que du côté de la Gendarmerie. Les Marins Commandos font dégainer les hommes de Ouattara et la Licorne même quand ils éternuent. Et pourtant le Commandant Konan est rentré comme on le dit, dans la “République”. Mais le Commandant est calme. Il est trop calme. Il est trop rassurant. Donc il ne rassure personne. Ah la peur quand tu nous fais pisser dans les frocs !
Et pourtant Ouattara sera balayé. Ni sa frousse, ni celle de son association de malfaiteurs, ni l’acharnement de la France ne pourront le sauver. D’abord parce que le fait de soupçonner tous les Ivoiriens de vouloir lui faire la peau a fini par créer des chasseurs partout comme d’ailleurs il les voit du Ghana en Côte d’Ivoire en passant par le Libéria. Ensuite parce que les Ivoiriens ne peuvent pas laisser ce faux Ivoirien poursuivre le génocide des Wès (peuples de l’Ouest), la destruction de leurs emplois de cadres au profit de vieux retraités français, le massacre de la jeunesse supposée pro-GBAGBO par les FRCI et au-dessus de tout, la recolonisation de la Côte d’Ivoire par la France.
Alors, les signes des temps se multiplient. La déconfiture sociale, la mort qui est servie par ses mercenaires burkinabés à Taï, et tout le long de la frontière dont il veut la sécurisation rapide en faisant tuer des dizaines de civils chaque semaine, ne font que nous confirmer cela.
Mais tous ces malheurs confortent aussi et surtout Dieu dans Sa volonté de prendre en mains d’hommes, la situation de malédiction que ce zombi répand dans toute la Côte d’Ivoire.
Ces derniers jours, Ouattara a repris l’épuration ethnique en masse en tuant systématiquement tous les autochtones dela zone de Taï. Il croit qu’en organisant ce Génocide, les combattants n’auront pas une eau paisible où résider. Donc il est en train de vider l’eau. Je vousai déjà parlé de cette théorie française. En situation d’attaque ou de soupçon d’attaque asymétrique, il faut vider l’eau et le poisson meurt seul. Le drame, c’est que dans le cas de Taï, il n’y a aucun poisson dans l’eau. Ce n’est qu’un génocide gratuit qui a cours.

C’est pourquoi Ouattara ne pourra pas échapper à son destin de putschiste. Car finalement, le sort qu’il a réservé à Konan Bédié et Laurent GBAGBO est devenu son destin naturel.
Car meme les bœufs enterrés vivants, ni les sacrifices humains, encore moins l’invocation des esprits du mal à travers des versets sataniques, ne pourront constituer un frein à cette énergie qui s’empare rapidement de tous, même des plus modérés.
Alors, Ouattara sera balayé dans un mouvement élitiste qui a commencé et qui se transforme ces derniers jours, en mouvements populaires. Mes nombreux yeux et oreilles m’ont donné des raisonsd’en être convaincu plus que jamais, surtout que tout est accompli depuis plusd’un mois pour la délivrance totale.
Mais ce passage à la casserole sera d’autant plus brutal que la haine qui en a créé les conditions se trouve à son paroxysme chez Ouattara. La volonté de faire mal, de causer du tort et de nuire, est devenue un critère d’évaluation des hommes qui forment l’administration de l’Imposture. Celui qui ne licencie pas les cadres FPI ou qui ne les vilipende pas, court le risque d’avoir une note éliminatoire attribuée par le Moro Naba en personne.
Or dans cet environnement où chacun a besoin de vivre et de préparer l’avenir de ses enfants par son travail honnête, cette privation constitue un catalyseur pour le combattant.
Mais avec l’Imposteur, il ne s’agirapas d’un coup d’Etat comme il veut le faire croire, mais plutôt, d’un bon débarras comme une dent cariée qu’il faut ôter pour retrouver la santé et lapaix, puis un sommeil douillet. En langage technique, nous parlerons de Révolution contre l’occupation étrangère.
Mais peu importe la terminologie. Ce qui arrivera dans quelques jours ou semaines et que tous le savent désormais à Abidjan, c’est que Ouattara va connaître une fin terrifiante. Pour cela, la Licorne a reçu l’ordre de détruire tous les symboles de richesse de la Côte d’Ivoire dès qu’elle sentira que la situation de terrain lui échappe.
Alors Patriotes, ceux à qui Dieu aparlé ne vous ont pas menti. Il faut prendre les photos de Plateau et des lieuxque vous aimez. Cela arrivera même si notre volonté ou notre souhait sontd’espérer autre chose. Ce n’est pas une affaire de souhait ou de volonté. C’estune affaire de destin. Et Ouattara n’échappera pas à ce destin dont tous les ingrédients sont réunis.
C’est pourquoi il faut essuyer voslarmes et préparer vos parures pour célébrer le beau temps qui viendra après la tempête inimaginable qui va s’abattre sur la Côte d’Ivoire. Bienvenue en zone de turbulence ! Bienvenue dans la Côte d’Ivoire de l’Alliance Nouvelle.

Satan est t'il noir?

SATAN EST DE QUELLE COULEUR (EN HOMMAGE A KADHAFI)? Tout petit j'étais passionné de BD (Bandes Dessinées) malgré l'opposition acharnée de mon feu père qui me disait toujours que c'était de la lecture pour voyous. Mes BD preferées étaient AKIM le Roi de la Forêt, ZEMBLA le Seigneur de la Jungle, BLEK le ROC, RAHAN le Fils de Crâo/âges farouches. Chose bizarre, AKIM, ZEMBLA, RAHAN, etc étaient toujo...urs des héros blancs voire blonds qui regnaient et dominaient sur des indigènes noirs aux larges lèvres et aux nez gracieux. De même, comme tous les jeunes Africains j'ai aussi grandi avec les images de Dieu (vieux barbu blanc assis sur un trône) et de Jésus (encore un blanc barbu au doux visage) tandis que l'image du Diable était toujours un noir hideux avec 2 cornes et une queue. Même les anges étaient toujours blancs. A l'école tous nos héros nationaux ou africains etaient soit ignorés soit traités de maquisards tandis que les « vrais héros » étaient toujours nos ancêtres les Gaullois (De Gaulle, LeClerc, Brazza, Bismark, etc). Tout était bon pour inculquer dans nos têtes que NOIR = LUGUBRE, MECHANT, DEUIL, INFERIORITE, MEDIOCRITE tandis que BLANC = SUPERIEUR, PURETE, BEAUTE, BONTE, EXCELLENCE. Conséquence, aucun Africain lamda croyant n'imagine un ange de Dieu de couleur noir (si Dieu lui envois mm un vrai ange de couleur noire, il sera le premier à courir vers son pasteur ou son marabout pr lui demander de venir chasser le mauvais esprit qui lui est apparu). De même ne tentez jamais d'offrir comme cadeau de noël à l'enfant d'une connaissance une poupée de couleur noire (votre amitié en prendra un sacré coup pour ne dire plus).Aujourd'hui après diverses expériences, lectures et connaissances je suis parvenu à la conclusion que le Diable, s'il existe, est bien de couleur blanche. Oui le Diable est blanc. Et s'il fallait donner une couleur à Dieu créateur (puisk par définition Dieu n'a pas de couleur) on devrait commencer par lui donner la couleur noire. Pareille pour les anges. Je m'explique. Aucune autre race de la terre n'a causé autant dégâts, de morts, de désastres, de sang versé, d'exploitation, d’asservissement et de destructions que la race blanche. Aucune autre race n’a jamais autant traversé les océans et mers du monde pour aller dominer et piller les richesses des autres nations et peuples ; aucune autre race n’a jamais autant déformé l’histoire de l’humanité et enseigner autant de « mensonges historiques » ; aucune autre race n’a jamais ; aucune autre race n’a jamais autant exploité et pillé les ressources de la planète (forêts, faune, espèces marines) ; aucune autre race n’a jamais autant tué au nom d’une religion (le Christianisme) et d’un livre (la Bible ) qui parlent pourtant d’Amour et d’aimer son prochain comme soi-même. Et pour être encore plus précis je vous donne quelques exemples poignants :
1. Le 1er génocide au Monde est le massacre des Indiens en Amérique et pour cacher cet important génocide, ils ont inventé le mensonge de Christophe Collomb qui aurait découvert l’Amérique (comme si on découvre un pays déjà habité). Il fallait absolument évité d’enseigner que les Indiens étaient les 1ers habitants de l’Amérique de peur que l’élève ou l’enfant ne demande que sont devenus ces indiens.
2. On oublie souvent que ce sont les chinois qui ont inventé l’arme à feu mais seul le blanc en a fait une arme de destruction massive en fournissant armes et munitions à tous les conflits armés du monde ;
3. Il est connu aujourd’hui que Cléopâtre, la Reine de la Beauté était Noir mais tous les films ou savons qui portent son nom sont toujours incarnés par des femmes blanches car il n’est pas acceptable pour eux que le symbole de la beauté soit incarnée par une Noire.
4. La Bible et le Coran disent que Dieu a crée l’homme à son image. Or il est scientifiquement prouvé aujourd’hui de manière indiscutable (y compris le blanc lui mem) que le 1er homme sur terre était noir et africain. C’est en cela qu’on dit que l’Afrique est le berceau de l’humanité. L’homme noir est donc à l’image de Dieu et Dieu serait plus noir que blanc (si on devait lui donner une couleur) puisk c’est Dieu lui mm qui l’a directement crée – les blancs et jaunes n’étant que des descendants des Noirs suite à des transmutations génétiques historiques. Adam et Eve étaient donc noirs. Or pour cacher cette importante vérité qui valoriserait la couleur ou la race noire, les blancs ont inventé la fausse anecdote de la « pomme » qui n’existe mm pas dans la Bible. On a tenté de nous faire croire qu’ Adam et Eve avaient mangé la « pomme » car c’est un fruit qu’on ne trouve pas ou qui pousse difficilement en Afrique tropical. C’était le fruit du « blanc » car l’homme noir devait intégrer ds sa tête que le 1er homme était blanc afin de continuer à maintenir le mensonge de son infériorité au blanc. Et pour enfoncer le clou on nous a dit que la bosse que nous avons sous le menton s’appelle la « pomme d’Adam ».
5. Lorsque l’homme blanc arrive en Amérique, on compte plus de 42 millions têtes de bisons et buffles (les indiens en mangeaient mais ne décimaient pas l’espace). Le blanc a presque decimé cette espèce pour leur viande mais surtout pour leur peau. A ce jour, les meilleurs estimations ne parlent plus que de 150 milles têtes de bisons encore en vie dans toute l’Amerique. Il en va ainsi d’autres espèces (les élephants et leurs ivoires, les Rhinos et leurs cornes, les Ours et leurs fourrures, les poissons, etc ,etc) et d’autres ressources comme la forêt pour son bois, l’eau, etc).
Je pourrais donner des centaines d’exemples comme ça pour illustrer mon propos qui je vous rassure tout de suite n’a aucune visée raciste ni haineuse envers le blanc en soi. Il vise juste à rétablir certaines vérités contrairement aux certaines inepties à l’instar de ce que Sarko est venu raconter à Dakar sur l’homme africain qui ne serait pas suffisamment entré dans l’histoire. Ce sont ces vérités là que Kadhafi a découvert et compris un jour et depuis ce jour, il a décidé de réunir l’Afrique et de lui donner les moyens de sa véritable indépendance (satellite africain pour notre com, Fond Monétaire Africain, monnaie unique, restauration de nos chefferies traditionnelles, investissements massifs dans les infrastructures, etc). Les blancs savent que le jour où le Noir d’aujourd’hui connaitra toutes ces vérités il redeviendra l’homme fort qu’il a tjrs été et prendra son destin en main. C’est pourquoi ils ont éliminé et continuent d’éliminer tous ceux qui travaillent dans ce sens. Ils installent dans nos pays des dirigeants qui bannissent l’enseignement de ces vérités historiques dans nos écoles et universités afin que nous restions mentalement marqué par un supposé fatalisme et une infériorité face à notre destin.
Mes amis Kadhafi a fait sa part. Que la terre de nos ancêtres lui soit légère. Nous devons continuer le combat de la libération des mentalités et des consciences pour une véritable indépendance de nos pays et de notre continent. Que devons nous faire dans nos maisons, nos familles, nos écoles, nos pays pour gagner ce combat ?

Je t'ai dit que..

Tu es l'étincelle, la flamme de l'amour
Un feu qui brûle à travers le vent et la pluie
Ta lumière illumine mon cœur
Jusqu'à la fin des temps
Tu es venue vers moi comme une aube à travers la nuit
Brillant comme un soleil
Au delà de mes rêves et au cœur de ma vie
Tu es l'unique, tu es la seule
J'ai dit que je t'aimais mais j'ai menti
Car c'est bien plus que de l'amour que je ressens en moi
J'ai dit que je t'aimais mais je me suis trompé
Car l'amour ne pourrait jamais être ressenti aussi intensément
J'ai dit que je t'aimais mais j'ai menti
De toute mon âme, j'ai essayé mais en vain
Comment mon cœur pourrait-il expliquer avec de simples mots
Ce goût de paradis si profond, si vrai
Que j'ai trouvé en toi
Pour tant de raisons, tant de manières
Ma vie vient à peine de commencer
J'ai besoin de toi à jamais, j'ai besoin que tu restes
Tu es l'unique, tu es la seule
J'ai dit que je t'aimais mais j'ai menti
Car c'est bien plus que de l'amour que je ressens en moi
J'ai dit que je t'aimais mais je me suis trompé
Car l'amour ne pourrait jamais être ressenti aussi intensément
J'ai dit que je t'aimais mais j'ai menti
Tu es venue vers moi comme une aube à travers la nuit
Brillant comme un soleil
Au delà de mes rêves et au cœur de ma vie
Tu es l'unique, tu es la seule
J'ai dit que je t'aimais mais j'ai menti
Car c'est bien plus que de l'amour que je ressens en moi
J'ai dit que je t'aimais mais je me suis trompé
Car l'amour ne pourrait jamais être ressenti aussi intensément
J'ai dit que je t'aimais mais j'ai menti
J'ai dit que je t'aimais mais j'ai menti
Mais c'est bien plus que de l'amour que j'éprouve au fond de moi
J'ai dit que je t'aimais... Mais j'ai menti

Adieu frere guide

Quand la "civilisation" ressemble à s'y méprendre à la barbarie...


Obama et Sarkozy ne voulaient pas qu’il s’en sorte vivant. De crainte qu’il ne parle trop lors de son procès devant la Cour pénale internationale.
Mercredi, 19 octobre en fin d’après-midi, un colonel du Pentagone téléphone à l’un de ses correspondants au sein du service secret français. Chargé du dossier « Kadhafi », l’une des priorités actuelles des généraux de l’équipe Obama, l’Américain annonce que le chef libyen, suivi à la trace par des drones Predator US, est pris au piège dans un quartier de Syrte et qu’il est désormais impossible de le « manquer ». Puis il ajoute que laisser ce type en vie le transformerait en « véritable bombe atomique ». Son interlocuteur comprend ainsi que la maison Blanche a rendu son verdict, et qu’il faut éviter de fournir à Kadhafi la tribune internationale que représenterait son éventuel procès.


Depuis quelques jours d’ailleurs, des commandos des forces spéciales américaines et françaises participaient ensemble à cette chasse au Kadhafi. À Paris, au Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO), à la Direction du renseignement militaire (DRM) et au service action de la DGSE, plusieurs officiers évaluaient à une cinquantaine de membres du COS (Commandement des opérations spéciales) les militaires présents à Syrte.

Leur mission : porter assistance aux unités du CNT qui investissaient la ville, quartier par quartier, et, selon le jargon maison utilisé par un officier du CPCO, « ´´traiter´´ le guide libyen et les membres de sa famille ». Une formule codée en cours à la DGSE : « livrer le colis à Renard », et agir en sorte que Kadhafi n’échappe pas à ses poursuivants (une unité du CNT baptisé « Renard ?».

Hypocrisie internationale.

À l’Élysée, on savait depuis la mi-octobre que Kadhafi et l’un de ses fils s’étaient réfugié à Syrte, avec gardes corps et mercenaires. Et Sarko avait chargé le général Benoit Puga, son chef d’état-major particulier, de superviser la chasse à l’ancien dictateur. Ce qu’il a fait en relation avec la « Cuve », le bunker souterrain où des officiers du CPCO sont en contact permanent avec tous les militaires engagés à l’étranger et les services barbouzards. À la DGSE comme à la DRM on ne se gêne pas d’ailleurs pour évoquer l’ «élimination physique »du chef libyen, à la différence des formules bien plus convenables employées par l’Élysée, s’il faut en croire un conseiller du Président.


« La peine de mort n’était pas prévue dans les résolutions de l’ONU qui ont permis à l’OTAN d’intervenir, ironise un diplomate français. Mais il ne faut pas jouer les hypocrites. À plusieurs reprises, des avions français et britanniques avaient déjà tenté de liquider Kadhafi en bombardant certains de ses repaires, à Tripoli ou en détruisant notamment un de ses bureaux. » Et le même de signaler que, lors d’un procès devant la Cours pénale internationale, « ce nouvel ami de l’Occident aurait pu rappeler ses excellentes relations avec la CIA ou les services français, l’aide qu’il apportait aux amis africains de la France, et les contrats qu’il offrait aux uns et aux autres. Voire plus grave, sait-on jamais ? ».

Le 20 octobre à 8h 30 du matin, l’objectif allait être atteint. Trois avions de l’OTAN s’approchent de Syrte. Rien à voir avec une mission de reconnaissance effectuée par hasard : une colonne de 75 véhicules fuit la ville à vive allure. Un drone américain Predator tire des roquettes. Un mirage F1CR français de reconnaissance suit un Mirage 200-D qui large deux bombesGBU-12 de 225 kilos guidées au laser. Bilan : 21 véhicules détruit et Kadhafi seulement blessé.


Soupirs de satisfaction.

Des forces spéciales françaises sont alors présentes sur les lieux. L’histoire ne dit pas à quelle distance de ce qui va survenir, et que raconte avec abondance de détails un officier des services militaires de renseignements : « Il est capturé vivant par des combattants surexcités. La foule scande ῞Allah Akbarˮà pleine poumons, le menace de ses armes et se met à le tabasser pendant que d’autres combattants qui peinent à prendre le dessus, crient de le maintenir en vie ».

On connait la suite, quelques images de ce lynchage suivi d’une exécution par balles sont apparues sur les écrans de télévision et dans la presse écrite. Mais la disparition de Kadhafi n’est pas la fin de l’histoire car, en croire une analyse barbouzarde, « la Libye est entrée dans un no man’s land politique, une zone de turbulences imprévisibles. »
Voilà qui devrait inquiéter ceux qui, dans plusieurs capitales occidentales et arabes, ont poussé des soupirs de satisfaction que Kadhafi ne serait jamais la vedette d’un procès international.

Claude Angeli

EBENE la race eternelle

Certes au départ il y avait une seule race c’est dire la race de l’ébène celle appelé depuis la nuit des temps la race éternelle celle du commencement j’imagine que personne ne doute de cela et, des preuves persistent à le démontrer que depuis plus de 7.000.000 d’années cet homme différant de l’HOMO SAPIEN (le singe savant) existait ;

Tout le monde, ou presque, connait  que l’homo sapiens (dit le singe savant) c’est l’homme qui descend du singe par ce qu’on appelle communément l’évolution.

Force est de constater que, notre ignorance qu’on appelle SCIENCE a déjà trouvé que le humain existait avant le singe donc, ne pouvait  pas descendre de celui-ci  et, cela contredisait la théorie de DARWIN et Cie fondée sur l’Évolution.

Ne déplaise qui veut, il ne reste que la théorie des Commencements qui plus tard est talonnés par le pêché originel pas celui d’Adam et Ève comme la plupart a l’impression :

Celui qui s’observe en observant le monde qui lui entoure et peut  écouter ce que lui propose le fin fond de lui-même peut facilement comprendre une multitude de choses cachées ou non;

On trouve une pratique de ‘’transformation’’ au cœur des mathématiques dont l’ignorance actuelle ne maitrise même pas les 25 % cette connaissance qui a servi à construire des pyramides et plusieurs autres choses que nous ignorons actuellement et, sommes certainement incapables de nous rendre compte,

Tout le monde sait que l’enfant né généralement avec le nez de son père car, biologiquement le point de départ de chaque fœtus est le spermatozoïde ou la cellule primaire ;

De ceci, on peut affirmer sans perdre de généralité que ‘’généralement les personnes naissent avec le nez de leurs pères’’ on sait également que c’est la mère qui donne le corps ; alors, si nous avons en notre présence un noir qui a un nez pointu on peut s’imaginer que son père  ou arrière grand-père fut un caucasien (Blanc) nous pensons que l’inverse soit aussi vérifiable dans la même théorie;

Donc, on n’a pas besoin d’avoir une histoire écrite pour se rendre compte qu’à une certaine époque de l’histoire de ce monde il y a eu de génocides qui ont transformé la face du monde en créant des ‘’races’’ qui, manifestement, nous entourent ;

On peut constatez que sur la partie dite asiatique,  par  la transformation précitée, on trouve qu’il semble qu’on avait exterminé (génocide) les femmes noires et, les hommes (blancs et, noires) qui restaient n’avait que des femmes Caucasiennes (blanches) et, plus tard surgira une épidémie (Trisomie 21 = Mongolisme) qui compléta la transformation de la personne asiatique d’aujourd’hui  dite RACE JAUNE.

Ceci correspond en âme et conscience à la première vague des caucasiens sortis des cavernes sous la chaine des montagnes de Caucase / Caucasus Mountain ;

L’autre vague des caucasiens, on peut le constater dans la partie entre l’Asie et l’Afrique communément appelé le Moyen Orient ; en ouvrant grand les yeux on constate un autre génocide (extermination) cette fois là de tous les hommes noirs à quelque exception près (comme Bilal p.ex. qui écrivit le Coran, esclave de Mouhamed – le Prophète de l’Islam) ici les caucasiens violaient les femmes noirs donnant, manifestement, naissance à une Race dites Des Arabes ;

Finalement, une autre vague de caucasiens envahit l’INDE ; cette vague devenue INDO-CAUCASIENNE (par MÉTISSAGE), communément appelée INDO-EUROPÉENNE, une partie de laquelle s’installait à OROBA devenue EUROPE de nos jours c’est ce qui complète ce pêché originel qui a transformé la face de cette planète;

On voit que la race (le type) Original est noire et les autres races viennent des génocides sur les noirs génocides gardés secrets et, pourtant c’est facile de s’en rendre compte ; ils (caucasiens) ont créé de CORAN et de BIBLE dite SAINTE dans le seul objectif de divertir les victimes afin de les garder dans l’ignorance éternellement.

On peut d’ailleurs constater que ces gens ils ont une chose en communs, des armes de destruction massives (Bombes atomiques) et, de la haine préventive sur le NOIR(E) afin, de garantir leur impunité.

Pour l’instant on va rester dans cette théorie de Races issue des génocides sur la planète vérifiés par des transformations de type mathématiques car, si 1+1 = 2 en base (10) & 1+1 =10 en base (2) donc, il est permis d’utiliser tous ce qu’on a car, une histoire qui a existé doit avoir une tête, un corps et une queue vs. (Début, continuation et, fin) quelque soit l’HISTOIRE. Et, une observation de sa queue peut trahir son corps et même sa tête … comme montré ci-haut.

Nous pensons que les gens doivent avoir assez d’informations pour arriver à faire une décision pertinente ;

obama la honte de l'afrique

Le 14 octobre, le président Obama a annoncé que les Etats-Unis allaient envoyer des forces spéciales américaines en Ouganda pour prendre part à la guerre civile. Dans les mois à venir, des troupes de combat américaines vont être envoyées au sud-Soudan, au Congo et en Centrafrique. Elles n’engageront le combat qu’en cas de “légitime défense” a dit Obama de manière satirique. Avec la Libye tombée dans l’escarcelle, une invasion américaine du continent africain prend forme. La décision d’Obama est décrite par la presse comme étant “hautement inhabituelle” et “surprenante” et même “bizarre”. Il n’en n’est rien. Ceci n’est que la logique de la politique américaine depuis 1945. Prenez le Vietnam. La priorité était d’arrêter l’influence de la Chine, un rival impérialiste et “protéger” l’Indonésie, que le président Nixon appela “le plus gros magot en ressources naturelles de la région.. La plus grande des récompenses”. Le Vietnam était simplement sur le chemin et le massacre de plus de trois millions de Vietnamiens, la dévastation et l’empoisonnement de leur pays étaient le prix de la réalisation des objectifs de l’Amérique. Comme toutes les invasions américains suivantes, un sentier de sang qui s’étend de l’Amérique latine à l’Afghanistan en passant par l’Irak, le leitmotiv était toujours la “légitime défense” ou “la cause humanitaire”, des mots vidés depuis longtemps de leur sens propre. En Afrique, dit Obama, “la mission humanitaire” est d’assister le gouvernement de l’Ouganda à se défaire de l’armée de résistance du Seigneur (LRA) qui a “tué, violé et kidnappé des dizaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants en Afrique centrale”. Ceci est une description juste de la LRA, évoquant de multiples atrocités administrées par les Etats-Unis, tel le bain de sang des années 1960 suite à l’assassinat arrangé par la CIA de Patrice Lumumba, le leader congolais indépendant et premier ministre légalement élu pour la première fois au Congo, ainsi que le coup d’Etat perpétré par la CIA, installant au pouvoir Mobutu Sese Seko, vu comme le plus vénal des tyrans africains. L’autre justification d’Obama invite également à la moquerie. Ceci est du ressort de “la sécurité nationale américaine”. La LRA a fait son sale boulot depuis 24 ans, sans intérêt particulier des Etats-Unis. Aujourd’hui, elle se compose de quelques 400 membres armés et n’a jamais été aussi faible. Quoi qu’il en soit, la “sécurité nationale américaine” veut en général dire l’achat d’un régime corrompu et veule, qui possède quelque chose que Washington veut. Le “président à vie” ougandais Yoweri Museveni a déjà reçu la plus grande part des 45 millions de dollars d’aide militaire des Etats-Unis, incluant les drones favoris d’Obama. Ceci est son pourboire pour combattre une autre guerre par proxy contre l’ennemi islamiste fantôme de l’Amérique, le groupe Shabaab basé en Somalie. La LRA jouera son rôle imparti de diversion par relation publique, en distrayant les journalistes occidentaux avec ses histoires d’horreur habituelles. Quoi qu’il en soit, la raison principale pour laquelle les Etats-Unis envahissent l’Afrique n’est pas différente de celle qui enflamma la guerre du Vietnam. C’est la Chine. Dans le monde de la paranoïa institutionnalisée autoinfligée, qui justifie ce que le général David Petraeus, l’ancien chef d’Etat-major maintenant à la tête de la CIA, suppose être un état de guerre permanent, la Chine est en train de remplacer Al Qaïda comme la “menace” officielle contre l’Amérique. Quand j’ai interviewé Bryan Whitman, un secrétaire d’état adjoint du ministère de la défense, l’an dernier, je lui ai demandé de décrire le danger courant auquel l’Amérique fait face en ce moment. Il répéta visiblement embarrassé, “les menaces asymétriques, les menaces asymétriques”. Ces menaces justifient le blanchiment d’argent sale que l’Etat effectue avec les conglomérats d’armes et le plus gros budget militaire de l’histoire. Avec Oussama Ben Laden hors service, la Chine reprend le flambeau. L’Afrique est l’histoire à succès de la Chine. Là où les Américains amènent leurs drones et la déstabilisation, les Chinois amènent des réseaux routiers, des ponts, des barrages. Ce qu’ils veulent ce sont les ressources, spécifiquement les hydrocarbures. Avec les plus grosses réserves de pétrole du continent africain, la Libye de Mouammar Kadhafi était une des sources les plus importantes de la Chine. Lorsque la guerre civile éclata et que les “rebelles” furent soutenus par l’OTAN sous couvert d’une histoire fabriquée de toute pièce à propos de Kadhafi planifiant un “génocide” à Benghazi, la Chine évacua ses 30 000 ouvriers de Libye. La résolution du conseil de sécurité de l’ONU qui autorisa une “intervention humanitaire” de l’Occident fut expliquée succinctement par le conseil transitoire au gouvernement français, ce qui fut publié le mois dernier par le journal Libération et dans lequel le conseil national de transition libyen offrait 35% de la production nationale de pétrole à la France “en échange” (le terme utilisé) d’un soutien “total et permanent” de la France au conseil de transition. Portant la bannière étoilée dans un Tripoli “libéré” le mois dernier, l’ambassadeur américain Gene Cretz laissa échapper: “Nous savons que le pétrole est le joyau de la couronne des ressources naturelles libyennes!” La conquête de facto de la Libye par les Etats- Unis et ses partenaires impérialistes annonce la version moderne de la “ruée sur l’Afrique” de la fin du XIXème siècle. Tout comme la “victoire” en Irak, les journalisres ont joué un rôle essentiel et critique en divisant les Libyens entre de bonnes victimes et de mauvaises victimes. Un article récent du journal Guardian illustra une photo d’un combattant “pro-Kadhafi” effrayé aux mains de ses geôliers aux yeux élargis avec la mention “célébrez”. D’après le général Petraeus, il y a maintenant une guerre de la “perception… qui est continuellement conduite à travers les médias”. Depuis plus de dix ans, les Etats-Unis ont essayé d’établir un commandement militaire sur le continent africain, AFRICOM, mais ont été repoussés par les gouvernements, appréhensifs des tensions régionales que cela impliquerait. La Libye et maintenant l’Ouganda, le sud-Soudan et le Congo leur donnent une autre bonne chance. Comme le révèlent les câbles fuités par Wikileaks du bureau national stratégique pour le contreterrorisme, les plans américains pour l’Afrique font partie d’un schéma global qui verra 60 000 forces spéciales, incluant des escadrons de la mort, opérant dans 75 pays, de bientôt opérer dans 120 pays. Dick Cheney le dît dans son plan de “stratégie de défense) des années 1990, l’Amérique désire simplement dominer le monde. Que ceci soit maintenant le cadeau de Barack Obama, le “fils de l’Afrique”, est d’une ironie suprême. Où cela l’est-il vraiment ? Comme Frantz Fanon l’a expliqué dans “Black Skin, White Masks”, ce qui importe en fait n’est pas tant la couleur de votre peau, mais le pouvoir que vous servez et les millions que vous trahissez

puise Dieu.....

Pour ceux qu'on chasse de leurs maisons
Pour ceux qu'on pourchasse
pour ceux qu'on pille les maisons
pour ceux qui on eu leurs parents assassinés
pour ceux qui on eu leurs vies detruites
pour ceux qu'on emprisonne de façon injuste
Dieu n'est ni aveugle, ni sourd, ni muet
Alors levons nous et battons nous
Je ne serai pas complice du silence
Je suis qu'un homme avec le sens de la justice
Pour ceux qu'on traite en étrangers dans leur propre pays
Qu'on vu leurs droits les plus fondamentaux violés
Héritage tragique de décisions injustes
Pour comprendre le présent, comprends où l'histoire commence
Priver un peuple de l'auto-détermination
Partager ses terres sans aucune consultation
Observe le drame de la colonisation
Deux options, la lutte ou la résignation
La cote d’ivoire n'était pas une terre sans peuple
Destinée à accueillir un peuple sans terre
Il y a bien un occupant et un occupé
Il y a bien un oppresseur et un opprimé
Le renier c'est tenter d'effacer l'Histoire
Et effacer l'Histoire c'est refuser qu'on la répare
Il y a bien un agresseur et une victime
Un colonisateur et un résistant ivoirien
Il est question de faits établis, pas de point de vue
Il ne s'agit pas de deux forces égales qui s'affrontent
Les médias parlent de guerre... Quelle honte!
La 3ème puissance armée face à une Nation sous embargo
C'est ça la guerre?
Malgré tout ce qu'ils subissent
Les ivoiriens résistent, les ivoiriens existent
J'ai rarement vu un peuple si courageux
Sa fierté brille comme le soleil, même par temps orageux
Je ne peux pas me désolidariser
Juste en tant qu'être humain je peux pas ne pas me positionner
C'est un appel à partager leurs peines
Mais les ignorants diront que c'est un appel à la haine
On ne nourrit pas l'injustice en la dénonçant mais en la taisant
 Pas de quiétude dans l'occupation
Au quotidien l'occupation c'est l'humiliation
L'humiliation est violente, constante
Aux frontières des check-points la liberté est agonisante
J'écris la détresse d'une Nation
Qui sur ses propres terres n'a plus la libre circulation
Sous couvert de sécurité, l’épuration se maquille
Et le mur sépare des familles
Les tueries se multiplient sous l'œil passif et complice des casques bleus
A l'heure où j'écris ce texte près des 3/4 ont été pillées
pres de 1200 guerés tués a Duekoué
Près d' 1.000.000 d'êtres humains ont été poussés à l'exil
Pourquoi quitter leur terre si leurs vies n'étaient pas en péril?
Et leurs biens sont devenus les leurs
Les espoirs de retour sont devenus des leurres
As-tu entendu parler de la dite loi des absents?
Les biens des réfugiés reviennent à l'occupation
Qui peut prétendre trouver ça normal?
Qui peut prétendre que je devrais rester impartial?
Pour rester impartial quand l'injustice est flagrante
Il faut être sourd avec une morale non-voyante...
L'histoire témoignera que je me suis levé comme j'ai pu
Pendant que les grandes puissances les regardent crever
Tous parlent de droits de l'Homme, mais n'empêchent pas le massacre
Les sanctions de l'ONU ne sont applicables qu'à Gbagbo
On ne compte plus les orphelins
Les balles qui se sont perdues dans les poitrines de gamins
Combien de nourrissons sous les décombres
De familles entières décimées par les bombes
Dites moi pensez-vous que je devrais me taire?
tout ce qui nous reste a faire c'est de nous battre pour recuperer
la terre de nos ancetres
Alors patriotes tous au drapeau
puisse Dieu ......